6 Document (s)

Entremêlant avec une rare subtilité country, folk, rock, soul et jazz, Norah Jones apparaît plus que jamais comme l'artiste actuelle exprimant le mieux la richesse et la diversité de la musique américaine. Si ce disque ne peut manquer de faire penser à Come away with me, l'album est indéniablement l'oeuvre d'une artiste qui a beaucoup mûri et s'est considérablement aguerrie dans la pratique de son art. La musicienne est cette fois accompagnée par de véritables légendes du jazz comme le saxophoniste Wayne Shorter, l'organiste Lonnie Smith et le batteur Brian Blade, déjà présent sur son premier disque et dont le jeu constitue l'épine dorsale de l'album.

Les compositions minimalistes et chatoyantes de Ludovico Einaudi ont fait le tour du monde et séduit le cinéma. Son oeuvre se révèle palpitante, séduisante, élégante, méditative et souvent introspective.

Cet album est le fruit d’une véritable aventure qui s’est écrite avec le concours de quatre musiciens aussi singuliers que talentueux : Jamie Saft, connu pour sa collaboration avec John Zorn, le contrebassiste tout terrain Brad Jones, le subtil batteur Dan Rieser, compagnon de Norah Jones au sein du groupe The Little Willies et le guitariste Marc Ribot. Entourée de ces quatre personnalités, elle explore un répertoire varié qui emprunte aussi bien au rock qu’au folk, aux rythmes qu’aux textes, à travers des reprises de Joni Mitchell, Paul Simon, Lou Reed ou des compositions originales, qui complètent cet album résolument inspiré par la musique américaine.

Originaire du Wisconsin, cet amateur de chats, maraicher bio à ses heures perdues, joue une musique aux influences aussi variées que le rebetiko, la musique afro-cubaine et le blues.